Pêche à la mouche sèche en eaux rapides, ruisseaux et rivières de montagnes
par Gilles CASSAGNE
SPEED-RIG

Ma bo(î)te secrète

Technique: le ferrage

La technique

Je ne suis pas sûr d'être le meilleur guide en ce qui concerne le ferrage, notamment sur la vitesse d'execution, sauf peut-être si l'on suit l'adage : "faites ce que je dis, pas ce que je fais!".
En effet, je suis du genre "très réactif" ce qui n'induit pas toujours le meilleur ferrage...

D'une manière générale, mon ferrage est un geste assez simple puisqu'il consiste en une flexion au niveau du coude du bras droit et d'une traction de la soie de la main gauche.

Passez la souris d'une image à l'autre, pour visualiser la décomposition du geste

Vous pourrez noter aussi une flexion des jambes. Je ne l'ai pas spécialement travaillé mais je pense que j'ai développé ce mouvement car il me permet d'être immédiatement actif, après, voire pendant le ferrage pour lutter avec la truite. En quelques centièmes de seconde, il faut décider de la stratégie à adopter en fonction de la réponse de la truite au ferrage et de l'environnement que l'on a intégré, mais pas toujours parfaitement analysé.

L'amplitude du geste dépend de la longueur de soie à récupérer, mais il faut faire en sorte qu'elle soit la plus courte possible. Cela pour trois raisons :

Vitesse de ferrage :

On lit beaucoup de conseils contradictoires sur la vitesse de ferrage. En faisant l'étude statistique, je me suis aperçu que je ratais autant de poissons à cause d'un ferrage trop rapide que trop lent.
Du manière générale, je ferre:

Dans ces dernières, j'essaye d'attendre le basculement de la truite vers le fond de la rivière.
En effet, Les truites ne gobent pas de la même manière suivant le lieu où elles se trouvent : Néanmoins, le comportement des truites, même dans leur manière de gober, varie. Là aussi, il faut être capable d'adapter son comportement aux conditions du jour.


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