La dérive.
Faire draguer sa mouche.
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Enfant, lorsque j'allais à la pêche au coup
avec mon oncle, que ce soit au bord d'un ruisseau ou sur les rives d'un
étang des landes, il prenait toujours bien plus de poissons que
moi. |
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Ci-dessous, La Lagüe, le petit étang au milieu des landes où nous pêchions parfois avec mon oncle. Quant au petit garçon, c'est la descendance savoyarde qui assume mal sa filiation gasconne ! | |
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Même les hérons font draguer des mouches! Merci à "Mad fly pour cette vidéo.
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Dérive réaliste =
artificielle réaliste
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Sous ce titre un peu provocateur, se cache une conviction : en eaux rapides, la dérive importe beaucoup plus que le type de mouche utilisé. Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Il arrive parfois, qu'elles préfèrent sans aucun doute une mouche à flottaison basse comme un sedge et à d'autres moments une mouche qui flotte très haut sur l'eau comme un palmer bien aéré. J'ai rarement d'échecs cuisants avec mes trois mouches d'ensemble, néanmoins je suis convaincu que parfois, disons une fois par an, je ne prends clairement pas grand-chose, voire rien, sur une éclosion parce que je n'ai pas la bonne mouche. Cette proportion est tout autre dans les rivières calmes de plaine, mais ce n'est pas mon terrain de jeu favori. Les toqueurs, même lorsqu'ils utilisent un appât naturel pour tromper une truite, prennent grand soin à proposer de belles dérives. Je suis intimement convaincu qu'en eaux rapides: une artificielle devient réaliste lorsque sa dérive est le plus proche possible d'une dérive naturelle. Comme le principal obstacle à cette dérive, est qu'elle est maintenue par un fil et une soie, il faut essayer de s'en affranchir chaque fois que cela est possible. L'erreur souvent commise est de sortir trop de soie. Cette soie, traînant dans l'eau, va créer une force parasite sur la mouche qui va l'éloigner du chemin qu'elle aurait suivi si elle avait été complètement libre de ses déplacements. Lorsque cela est possible et qu'il n'y a pas d'autres solutions, comme poser la soie sur un rocher ou une branche, il faut s'approcher au maximum, sortir très peu de soie ( un mètre est souvent suffisant), lever la canne pour sortir aussi le bas de ligne et pointe de l'eau et enfin accompagner la dérive avec la canne par une rotation du bras autour de l'épaule. Bien sûr, de tels lancers sont plus faciles avec une canne capable de propulser quelques centimètres de soie seulement (comme une 9' #3). Sinon, il faudra forcer avec le poignet ce qui est très rapidement pénible. |
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Ajustement aérien de la position de la soie (mending aérien)
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Réponse
dans la vidéo ci-dessous.
![]() Comment
pêcheriez-vous la zone B?
![]() Deuxième
chance.
![]()
Trop tard... ![]() GOBAGE!!!!!!!!!!!!
![]() qui reste
"pêchante" pendant plusieurs secondes.
![]() La soie
dérive sans exercer de force sur la mouche,
![]() Le courant
y est plus faible.
![]() La soie
est projectée vers l'amont en fin de lancer avant qu'elle
ne touche l'eau.
![]()
Correction à apporter L'ajustement
aérien
![]() la soie
tire immédiatement la mouche qui drague.
![]() les courants
n'ont pas les mêmes vitesses au niveau de la mouche
et de la soie,
![]() Si l'on
pêche droit devant, dans la zone A:
![]() Les zones
concernées.
![]() ![]() Les courants
en présence.
Cliquez sur l'image Diaporama
"ajustement aérien"
![]() |
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En réalité, ma position est légèrement différente sur la vidéo et... il n'y avait pas de truite dans la zone A! Bien évidemment, l'ajustement est fonction des vitesses des courants en présence et des distances de pêche. En montagne, il est très rare d'être obligé de faire un grand geste où la main décrit un large "C" ou un large "D".
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